Comme certains le savent, j’ai tout un passé de voyages avec mon premier métier, celui de rédactrice dûment appointée de guides touristiques, qui m’ a assez rapidement conduit vers mon deuxième métier: accompagnatrice de voyages et chargée du développement d’une agence incentive (organisation de voyages pour sociétés, dans le cadre de stimulation d’équipes de vente, ou de séminaires, de conventions, etc…).
Ce n’était pas des métiers de bouche, mais des métiers alimentaires tout de même ! En attendant de pouvoir me consacrer à la musique pleinement.
Il y a 2 décennies, j’étais encore et toujours par monts et par vaux, organisant des voyages pour des sociétés ou les accompagnant ! A cette époque bénie, je n’avais peur de rien et même pour tout dire, j’étais quelques fois un peu “borderline” ou en tous les cas “aventureuse et prête à toutes les expériences (je ne regrette rien, bien au contraire !!).
Lors d’un voyage dans les îles Caraïbes, nous avions fait une escale en HaÏti et à Saint Domingue (la même île pour ceux qui sont un peu fâchés avec la géographie !).
Sur la photo à gauche, la Madone derrière moi est une peinture sur bois rapportée d’HAÏTI. Après un passage au marché de Port au Prince, où l’étalage de peintures naÏves côtoyaient allègrement les bassines en plastique de couleur et les épices locales, j’avais éprouvé le besoin d’aller dans une galerie de peinture pour avoir une autre perception de la peinture locale, plus professionnelle.
Je me souviens comme d’hier que j’étais tombée en arrêt devant cette toile, qui était en fait une peinture sur bois. J’ai bien dû rester 2 heures plantée devant, essayant ensuite de négocier son prix de vente tout en évaluant mes chances d’en devenir l’heureuse propriétaire.
Il m’avait fallu ensuite aller dans la banque la plus proche pour pouvoir sortir un paiement en espèces avec ma carte bleue… D’autres se seraient découragés ! Mais je suis tenace !!!! Et donc.. je suis repartie de la Galerie avec la Madone, en me demandant bien évidemment comment j’allais la ramener chez moi, puisque je ne pouvais pas rouler la toile et que vu son format, je ne pouvais pas l’embarquer à bord de mon avion retour…
A Watine, rien n’est impossible, il faut le savoir… (bon, cela reste à vérifier, mais pour l’instant, je ne m’en sors pas trop mal !). Je l’ai confiée à un commissaire de bord d’un paquebot français qui devait faire mer retour sur Marseille après sa campagne de croisières. Il fallait ensuite qu’elle m’arrive à PARIS. Qu’à cela ne tienne, quand j’ai su que le “paquet” était arrivé au port de Marseille, J’ai contacté un ami/client de l’agence où je travaillais, propriétaire d’ une flotte de camions dans le Sud de la France. Il m’a fait profiter d’un groupage 1 mois après.
Total : entre le coup de coeur dans la galerie et l’accrochage chez moi : 5 mois.. Mais cela valait le coup !
La Madone trône maintenant dans ma chambre, c’est dire comme elle m’est devenue familière et indispensable. Je l’ai chargée de plein de significations et j’imagine même qu’elle me protège ! Ne le répétez pas, je pourrais finir sur un divan…